Demo : Différence entre versions
(Page créée avec « ==Pour restituer le context== '''rappelons que le sol, défini(1) comme la « formation naturelle de surface, à structure meuble et d’épaisseur variable, résultat de… ») |
|||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
− | [[Fichier:bouestep- | + | [[Fichier:bouestep-imagecvc1.jpg]] |
Version actuelle en date du 29 juillet 2013 à 10:19
Pour restituer le context
rappelons que le sol, défini(1) comme la « formation naturelle de surface, à structure meuble et d’épaisseur variable, résultat de la transformation de la roche-mère sous-jacente sous l’influence de divers processus, physiques, chimiques et biologiques, au contact de l’atmosphère et des êtres vivants » par le pédologue Albert Demolon, ne prend naissance que lorsque, à ses constituants minéraux s’ajoutent des constituants organiques. Ceux-ci, encore appelés MATIERES ORGANIQUES (MO), peuvent provenir des organismes végétaux et animaux du sol, ou apportés au sol. Ainsi, les matières organiques du sol sont communément réparties en quatre groupes :
• Les végétaux et animaux vivants : bactéries, champignons, racines des végétaux supérieurs, vers, protozoaires, acariens, etc
• Les déjections animales et les végétaux et animaux morts mais pas encore décomposés, formant les « matières organiques fraîches »
• Les matières organiques en cours de décomposition, parfois appelées « produits transitoires »,
• Les matières organiques colloïdales, plus ou moins stabilisées par le processus d’humification.
L’ensemble représente en moyenne 2% de la masse d’un sol agricole, et 3% de son volume. Les différents types de MO ne sont pas quantitativement équivalents dans un sol (les MO les plus « évoluées » étant généralement majoritaires). D’autre part, ils se caractérisent par des temps de séjour différents, indissociables de la fonction jouée par les MO.